
La sève coule de la branche coupée.
La blessure devient fontaine,
une source à son origine,
par quoi la vie s’écoule.
La sève monte et déborde
car la vie s’épanche à profusion.
Dans le film d’Andrzej Wajda, Le Bois de bouleau (1970), un jeune homme phtisique au stade terminal boit la sève qui, au printemps, goutte des branches de bouleau.
Il se prend à rêver du renouveau,
qu’importe si ce n’est qu’un songe,
une chimère,
un vain espoir.
À cet instant, la sève qui s’égoutte,
cette pluie jaillie de l’intérieur,
l’assure que son sang pulse encore.
Il tète la branche
et se recueille.

Je n’ai pas eu l’occasion de voir le film, dommage
Mais en ce moment on nous vante les bienfaits de la sève de bouleau, à tester
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Malheureusement, ce film n’est plus disponible, sauf en version polonaise. Le voir fut pour moi un choc d’adolescent.
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Moi non plus je ne connais pas ce film mais le sujet est poignant
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Mais c’est aussi une ode magnifique à la vie et à la beauté de la nature.
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