
La sève coule de la branche coupée.
La blessure devient fontaine,
une source à son origine,
par quoi la vie s’écoule.
La sève monte et déborde
car la vie s’épanche à profusion. Lire la suite « La sève »
La sève coule de la branche coupée.
La blessure devient fontaine,
une source à son origine,
par quoi la vie s’écoule.
La sève monte et déborde
car la vie s’épanche à profusion. Lire la suite « La sève »
Parce qu’il y aura forcément un après, aussi imprévisible soit-il.
La nuit est profonde,
mais qu’importe
nous la découperons.
Elle est noire et diffuse,
nous la baliserons. Lire la suite « À minuit pile ? »
« Les orties continueront à pousser, même si je les arrache cent fois, et elles me survivront. Elles ont tellement plus de temps que moi. »
(Marlen Haushofer, Le mur invisible, Arles, Actes Sud, collection Babel, 1992, traduit de l’allemand par Liselotte Bodo et Jacqueline Chambon, p.215)
Cette belle citation me fait penser à la réflexion lucide du paléontologue Stephen Jay Gould qui nous rappelait que, si l’humanité venait à disparaître, les fourmis ne se seraient même pas rendu compte de son existence.
Lire la suite « La sagesse des orties »Cette année, mon père aurait eu 100 ans. Il s’est arrêté à 54. Je suis né en 1954, si bien que j’ai eu l’âge de sa mort en 2008. Cette année-là, j’ai écrit ce petit texte libératoire :
Lire la suite « Cent ans, sang d’encre »