
Engourdi par le sommeil qui le gagne,
le chat s’enroule dans ses rêves ébouriffés.
Engourdi par le sommeil qui le gagne,
le chat s’enroule dans ses rêves ébouriffés.
Ce texte est issu de la soirée d’improvisation littéraire à laquelle j’ai participé au Théâtre La Ruche, à Nantes, le 30 mai dernier.
On choisit trois auteurs et quelques comédiens (trois en l’occurrence). Alors que l’animateur présente les auteurs au public, ceux-ci sont isolés dans une autre salle pour écrire chacun un texte sur un thème commun, et ce pendant vingt minutes.
Le temps écoulé, ils rejoignent le public pour la lecture de leur texte, suivie avec attention par les comédiens. Ces derniers s’isolent pendant dix minutes pour préparer la mise en scène des textes, alors que le public est invité à imaginer lui-même comment les textes pourraient être adaptés pour la scène et engage un échange avec les auteurs sur leur façon d’écrire. Place ensuite à l’improvisation !
Il doit beaucoup aux trois comédiens, Jean-François Gascard, Rapahël Magnin et Mathéo Massa, qui ont improvisé à partir de mon premier jet. Leurs propositions ont enrichi cette nouvelle version. Je les en remercie.
Le thème imposé était : Le corps est un Autre, ou le corps de l’Autre. Lire la suite « L’attrait de la rivière »
Laissons-nous emporter par les rêves lorsque le temps est venu. C’est toujours après : après l’effort, la fatigue, l’accablement ; après le sursaut, l’obstination, l’acharnement ; après les raisonnements, les rappels à l’ordre, les mises en demeure. Ça vient dans un glissement, une forme d’effacement, lorsque les contours s’estompent jusqu’à devenir cotonneux, sourds, épais. Le silence en constitue le préalable. On plonge Lire la suite « Rêver »