
Ce matin, le ciel était en mal de géométrie.
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Ce matin, le ciel était en mal de géométrie.
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Je marche au milieu de la foule, et ça me plaît.
Lorsque je suis sorti pour aller chercher du pain, le faubourg était encombré par un flot ininterrompu et bruyant de gens qui occupaient la chaussée. Je leur ai emboîté le pas, puis je me suis laissé emporter par leur élan, au point de dépasser la boulangerie. A présent, je marche avec eux sans savoir où ils me conduisent. Lire la suite « Manif »
J’en rêve depuis longtemps.
On ne s’en rend pas compte parce que son immobilité fait illusion, mais un arbre bouillonne de vie. Il pousse, il frémit, il respire, il ressent. Chaque nouvelle cellule qui grandit sous son écorce bouscule ses tissus, affirme ses besoins et ses ambitions : branche, bourgeon, fleur. Je suis un squelette que la vie démange, un organisme sans cesse en butte aux penchants contradictoires de la croissance et de la lignification. Lire la suite « Un grand pas »
Une immense usine qui fabriquait des appareils électroménagers, du temps révolu de l’industrie française. Aujourd’hui désaffectée, elle a été investie pendant plusieurs mois par la Biennale d’art contemporain de Lyon. Sept halls vides, dont la matière des murs, la géométrie des poutrelles, la palette des signalisations au sol, le demi-jour qui les éclaire suffiraient à susciter une émotion esthétique, empreinte de nostalgie et de futurisme. Lire la suite « L’ennui se cultive »