
L’étranger
– Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ?
ton père, ta mère, ta sœur ou ton frère ?
– Je n’ai ni père, ni mère, ni sœur, ni frère.
– Tes amis ?
-Vous vous servez là d’une parole dont le sens m’est resté jusqu’à ce jour inconnu.
– Ta patrie ?
– J’ignore sous quelle latitude elle est située.
– La beauté ?
– Je l’aimerais volontiers, déesse et immortelle.
– L’or ?
– Je le hais comme vous haïssez Dieu.
– Eh! qu’aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
– J’aime les nuages… les nuages qui passent… là-bas… là-bas… les merveilleux nuages!
Baudelaire: Petits poèmes en prose, I (1869)

les nuages à l image de notre classe politique; mais ils sont bien sombres, une éclaircie peut être, un peu d’espoir bref quelle classe et quel exemple pour le peuple à trois mois des élections !!!!!
une honte, un dégoût……..
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Avec le motif des nuages, je pensais m’élever au dessus de ce marigot !
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J’ai fait un texte sur les nuages. J’aurais aimé vous faire lire pour avis.
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Volontiers.
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J’ai tapé le texte sur les nuages. Je ne sais pas où il est parti. Je rame. Je demanderai à mon fils de me le retrouver.
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Pareidolie
Hasard d’un regard
Un signe qui désigne
Au détour d’un sentier de maquis
Un moment d’art me conquit
Imaginaire vision d’optique
D’une animalière réplique
Surplombant une azure crique
Sculptée, érodée dans un bloc de pierre
Majestueuse, altière
Imaginaire vision d’optique
Dans ces flottants nuages
Un visage incarnant le ravage
Faut-il y voir un mauvais présage ?
Où d’un flottant cumulus
Une attendrissante Vénus
Entourée de sa main, un ventre rond
L’annonce d’un avenir fécond ?
Faut-il y voir un message
De ces éphémères et fugaces images
Avant de s’éparpiller
De se désagréger
En toute légèrete ?
Gilliane ALLET
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J’aime bien « un visage incarnant le ravage ».
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