« Quand tu prends ton petit déjeuner, pense aux autres.
N’oublie pas le grain aux colombes. »

Ces vers sont du poète palestinien Mahmoud Darwish. Je les ai découverts dans le générique de fin du court métrage La vie des pigeons de Baha Abu Shanab, qui décrit la dure attente, chaque matin, des travailleurs palestiniens au poste de contrôle entre Bethléem et Jérusalem. Pour s’assurer de pouvoir gagner le pain de leur famille au prix d’une journée de travail en Israël, ils doivent se lever à 1 h ou 2 h du matin pour commencer à faire la queue dès 4 h.
Dans ce contexte inhumain, le précepte du poète « Pense aux autres » revêt une humanité confondante. Qui sont les « autres » pour les malheureux habitants des territoires occupés ?
J’ essaie au quotidien de faire ma B A avec les pains au chocolats qui restent
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Les chanceux ! Quand on connaît le goût et la taille des pains au chocolat en question !
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