
(photo: Sylvain Maresca)
J’ai une photo de moi sur laquelle une maison magnifique s’est surimposée dans mes cheveux de telle sorte qu’elle semble bâtie précisément dans ma tête. J’ai conservé cette image comme un idéal de vie : transporter la maison de mes rêves partout où j’irai. Ne tenir à rien sans jamais rien abandonner.
(Extrait de ma pièce Le jardin des alternatives)
Merci Sylvain pour cet instant poésie et cettetrès jolie Photo, qui me fait penser à ma casa roulotte, celle qui roule ds ma tête et s’installe partout où je vais..
. » Je vis dans une valise où les livres sont rois…je chante des ritournelles aussi inutiles qu’éternelles…moi aussi, je mettrai les voiles…pouvoir dire « A demain….Je vis dans MA valise et les livres sont moi….Je chante les chansons qui me passent par la tête et chaque jour est une fête…Je vis dans ma roulotte. Là, je sais que je pars en voyage à bord d’un nuage….et sur ma péniche de misère, parfois je fuis, et puis je rêve, que je reviens à la vie… »( le Vieux Bonhomme)
oui, » la souffrance enfante les songes, comme une ruche ses abeilles… » Aragon avait bien raison et me ramène à Guillevic » la poésie est le seul moyen d’aborder par les mots, quand on sait le faire, le son intérieur de tout réél »…
…et machado disait « yo he sonado sin vivir, casi sin despertarme »( j’ai rêve sans vivre, casi sans me réveiller » et d’ajouter « y los suenos suenos son » ( ( les rêves ne sont que des songes)…Alors, si nos souffrances enchantent nos songes et si la vie n’est qu’un songe, je donne ma vie pour rêver…et pour vivre…
A bientôt
Alis
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Merci Alis pour ce commentaire plein de poésie.
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